Le serment d’Hippocrate est un serment traditionnellement prêté par les médecins, chirurgiens-dentistes et les sages-femmes en Occident avant de commencer à exercer [1]. Bien qu’il n’ait pas de valeur juridique, il est considéré comme l’un des textes fondateurs de la déontologie médicale [2]. Le texte original de ce serment aurait été rédigé pour la première fois au IVème siècle av. J.-C en grec ancien et appartiendrait aux textes de la Collection hippocratique, un recueil d’une soixantaine de livres de médecine que l’on attribue traditionnellement au médecin grec Hippocrate [3].
Le serment d’Hippocrate se compose de plusieurs principes et engagements que les médecins s’engagent à respecter. Ces principes incluent la confidentialité des informations des patients, l’obligation de faire passer la santé du patient avant toute autre considération et l’interdiction de causer du tort délibérément [4].
En France, le serment d’Hippocrate a été rendu obligatoire lors de la soutenance de thèse dans toutes les facultés de médecine, par l’édit royal de 1707, qui est toujours appliqué [4]. Au serment d’Hippocrate à caractère strictement moral, s’ajoute un ensemble de dispositions législatives qui réglementent l’exercice de la profession médicale. En France, il s’agit du code de la santé publique [5].
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